Portrait de Pauline Picot par Baptiste Caruana

Je m’appelle Pauline

J’écris toute la journée

J’écris pour ma thèse

J’écris sur le monde d’avant

J’écris pour le monde d’après

J’écoute le bruit de la formule 1 dans mon cœur Je suis amoureuse d’un pilote mort un 1er mai A la fin du deuxième millénaire

Et ce n’est un secret pour personne

J’ai l’inspiration rapide

Mais la vie est une expiration lente

Quand je regarde vers les sommets

J’ai le vertige

Cela ne paraît pas si haut

L’ascension n’a pas commencé

Alors je profite du calme plat

De ce pays qui est le mien

En respirant déjà l’air des cimes